Introduction.

Barbouzes : Agents secrets, par allusion aux postiches que ceux-ci sont censés utiliser.

Barbouzes. L'évocation de ce mot, renvoie immédiatement au film inénarrable de Georges Lautner sorti en 1964.
Et chacun se remémore les dialogues ciselés de Michel Audiard et les mimiques des acteurs de talents qui ont participé à cette aventure loufoque pour notre plus grand plaisir.

La réalité fut malheureusement beaucoup moins amusante.
Car les Barbouzes ont bel et bien existé et existent encore.
A la fin de l'Algérie française, ils furent employés en secret et en toute illégalité par un pouvoir gaulliste décidé à utiliser tous les moyens pour se débarrasser au plus vite du " boulet algérien " et de tous ceux qui voulaient s'y opposer.

Le régime né d'une espèce de coup d'État est vite menacé lui-même par d'autres putschistes.
En suivant les voies légales, ni la police ni la justice ne pourraient venir à bout de l'OAS.

Ces " agents secrets " d'une espèce rare et variée s'autorisèrent des bestialités que l'excuse de l'auto défense qu'ils affichent parfois ne peut justifier.
L'utilisation de méthodes les plus abjectes ne suscitèrent aucune réaction de ceux pourtant si pointilleux du respect du droit, des lois et de la personne humaine.
Car dès le début le secret avait été éventé par Lucien Bodard reporter à France-Soir, qui surprit une conversation édifiante, alors qu'il se trouve dans l'avion qui le conduit à Alger avec de hauts responsables de la police.

Les représentants de l'état, complices, nieront, les survivants seront décorés, seront affectés à des postes honorifiques, publieront des livres, continueront à œuvrer dans l'ombre ou au grand jour. Un au moins, a même une rue à son nom sans que la LDH y trouve quoi que ce soit à redire.

Il est remarquable qu'un bon nombre d'ouvrages retraçant la guerre d'Algérie ou des hagiographies du Général De Gaulle écrites pourtant par des auteurs sérieux, occultent complètement cette police parallèle. D'autres ne font qu'effleurer le sujet au travers de quelques lignes qui minimisent ou justifient l'emploi de cette milice. Puisque l'histoire est associée à la vérité on peut se demander pourquoi la question est éludée.
Il ne faut sans doute pas révéler que l'indépendance de l'Algérie a été octroyée avec l'aide d'hommes "de sac et de corde" qui ont utilisé des procédés qui ont fait couler beaucoup d'encre lorsqu'ils étaient appliqués contre le FLN.
Que le gouvernement de l'époque et que son chef adulé aujourd'hui encore, aient pu être les instigateurs de cette faune peu recommandable, ne fait pas partie de " l'historiquement correct " qui impose que les bons soient d'un coté et les méchants de l'autre.

Il serait illusoire de prétendre dans ces quelques pages, retracer l'historique de cette association de malfaiteurs occulte dont les rouages et l'organisation sont d'une rare complexité. les sources que nous avons utilisées sont souvent contradictoires.

Ce dossier ne sera sans doute pas exempt d'erreurs.
Nous espérons qu'il permettra simplement de garder en mémoire les agissements d'une "basse police" et l'hypocrisie des hauts responsables du gouvernement d'alors.
Si des lecteurs possèdent des sources fiables pour affirmer ou infirmer des affirmations erronées, qu'ils nous le fassent savoir pour que nous puissions corriger et ainsi avoir une vue plus proche de la réalité.

Pour avoir une vue plus complète et plus juste il reste les archives, mais :

1/ Ce "détail" de la guerre d'Algérie n'intéresse pas grand monde puisque certains sont encore au pouvoir ou représentent la tendance politique de l'époque, d'autres ont été complices de fait, par leur silence coupable.
2/ Elles sont pour le moment inconsultables sauf, peut être pour des personnes, ayant la compétence et des ouvertures.
3/ Nous n'avons ni l'une ni les autres.
4/ Peut être qu'un jour, un historien impartial pourra les examiner et mettre à jour ce qui fut nié effrontément.
5/ Le fonds existe t-il encore et qu'en reste t-il vraiment ?

Introduction
*Barbouzes : Agents secrets, par allusion aux postiches que ceux-ci sont censés utiliser.*
	Barbouzes. L'évocation de ce mot, renvoie immédiatement au film inénarrable de Georges Lautner sorti en 1964. Et chacun se remémore les dialogues ciselés de Michel Audiard et les mimiques des acteurs de talents qui ont participé à cette aventure loufoque pour notre plus grand plaisir.
La réalité fut malheureusement beaucoup moins amusante. Car les Barbouzes ont bel et bien existé et existent encore. A la fin de l'Algérie française, ils furent employés en secret et en toute illégalité par un pouvoir gaulliste décidé à utiliser tous les moyens pour se débarrasser au plus vite du " boulet algérien " et de tous ceux qui voulaient s'y opposer. Le régime né d'une espèce de coup d'État est vite menacé lui-même par d'autres putschistes. En suivant les voies légales, ni la police ni la justice ne pourraient venir à bout de l'OAS. Ces " agents secrets " d'une espèce rare et variée s'autorisèrent des bestialités que l'excuse de l'auto défense qu'ils affichent parfois ne peut justifier. L'utilisation de méthodes les plus abjectes ne suscitèrent aucune réaction de ceux pourtant si pointilleux du respect du droit, des lois et de la personne humaine. Car dès le début le secret avait été éventé par Lucien Bodard reporter à France-Soir, qui surprit une conversation édifiante, alors qu'il se trouve dans l'avion qui le conduit à Alger avec de hauts responsables de la police. Les représentants de l'état, complices, nieront, les survivants seront décorés, seront affectés à des postes honorifiques, publieront des livres, continueront à œuvrer dans l'ombre ou au grand jour. Un au moins, a même une rue à son nom sans que la LDH y trouve quoi que ce soit à redire. Il est remarquable qu'un bon nombre d'ouvrages retraçant la guerre d'Algérie ou des hagiographies du Général De Gaulle écrites pourtant par des auteurs sérieux, occultent complètement cette police parallèle. D'autres ne font qu'effleurer le sujet au travers de quelques lignes qui minimisent ou justifient l'emploi de cette milice. Puisque l'histoire est associée à la vérité on peut se demander pourquoi la question est éludée. Il ne faut sans doute pas révéler que l'indépendance de l'Algérie a été octroyée avec l'aide d'hommes "de sac et de corde" qui ont utilisé des procédés qui ont fait couler beaucoup d'encre lorsqu'ils étaient appliqués contre le FLN. Que le gouvernement de l'époque et que son chef adulé aujourd'hui encore, aient pu être les instigateurs de cette faune peu recommandable, ne fait pas partie de " l'historiquement correct " qui impose que les bons soient d'un coté et les méchants de l'autre.
Il serait illusoire de prétendre dans ces quelques pages, retracer l'historique de cette association de malfaiteurs occulte dont les rouages et l'organisation sont d'une rare complexité. les sources que nous avons utilisées sont souvent contradictoires. Ce dossier ne sera sans doute pas exempt d'erreurs. Nous espérons qu'il permettra simplement de garder en mémoire les agissements d'une "basse police" et l'hypocrisie des hauts responsables du gouvernement d'alors. Si des lecteurs possèdent des sources fiables pour affirmer ou infirmer des affirmations erronées, qu'ils nous le fassent savoir pour que nous puissions corriger et ainsi avoir une vue plus proche de la réalité. Pour avoir une vue plus complète et plus juste il reste les archives, mais : 1/ Ce "détail" de la guerre d'Algérie n'intéresse pas grand monde puisque certains sont encore au pouvoir ou représentent la tendance politique de l'époque, d'autres ont été complices de fait, par leur silence coupable. 2/ Elles sont pour le moment inconsultables sauf, peut être pour des personnes, ayant la compétence et des ouvertures. 3/ Nous n'avons ni l'une ni les autres. 4/ Peut être qu'un jour, un historien impartial pourra les examiner et mettre à jour ce qui fut nié effrontément. 5/ Le fonds existe t-il encore et qu'en reste t-il vraiment ?